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Anecdotes

26 août 2012

Rock en Seine

Hier, j'ai passé la journée au festival Rock en Seine avec mon chéri, et j'ai tellement bassiné tout le monde avec cet évènement, que je me suis dit qu'il fallait que je vienne ici vous raconter cette journée... =)

Déjà, petit flash back... Il y a un peu plus de trois mois, au cours de mon trajet quotidien dans le métro parisien, je tombe sur une affiche géante de Rock en Seine annonçant les premiers groupes programmés.
Et là, mes yeux voient : Caravan Palace ... Noel Gallagher's high flying birds ... The Black Keys
Soit : Un groupe que j'apprécie beaucoup et qui, selon ce qu'on a pu me dire, tabasse sévère en live ... Un des deux membres du regretté Oasis, groupe que Chris et moi adorions (ne jamais les avoir vus en live restera toujours un regret, donc en voir un sur deux c'est déjà pas si mal) ... Et surtout, mon groupe préféré-que-j'aime-à-la-folie. 

Le festival dure trois jours, et je me suis donc dit "trois groupes que j'ai très envie de voir... quelles sont les chances pour qu'ils jouent tous le même jour...?" C'était franchement pas gagné, mais il faut croire que la programmation avait été faite spécialement pour moi, car, effectivement, ces trois groupes étaient prévus pour le samedi 25 Août. Ni une ni deux, à peine Chris rentrés du boulot, je lui crie "IL FAUT QU'ON AILLE A ROCK EN SEINE !!!", et quelques heures plus tard, nous voilà sur le net en train de réserver nos billets. 

Premier festival de ma vie, et pendant les trois mois qui ont suivi, j'étais toute impatiente, toute excitée, surtout à l'idée de revoir The Black Keys, que j'avais adorés au Zenith en Janvier et que je ne cesse d'écouter en boucle depuis.

Le jour J enfin arrivé, nous partons donc en direction de Domaine de Saint-Cloud, tout guillerets, impatients, et qui plus est sous un temps parfait. 
Après 40 minutes de metro (c'est que c'est franchement pas la porte à côté, le machin...), nous arrivons sur les lieux. Les concerts ne commençant que dans 45 minutes, on a le temps de se balader un peu, de prendre une bière, et de se repérer un peu dans tout ce fatras. C'est grand quand même comme truc, et je prends vite l'initiative de prendre des points de repère pour se rendre facilement d'une scène à une autre (parce que si je compte sur Chris pour ce genre d'organisation, on est franchement pas rendus...).

On traverse donc tout le domaine, jusqu'à la Grande Scène, où on s'assoit avec bière et cigarettes en attendant l'arrivée du premier groupe qui doit s'y produire, Of Monsters and Men.
J'avais découvert ce groupe en épluchant la programmation de la journée. Parce que les trois groupes que je voulais absolument voir ne suffisaient pas à remplir la journée, et il y avait TELLEMENT de groupes au programme qu'il fallait bien fouiller un peu là-dedans pour faire son choix. Et Of Monsters and Men est devenu, dès la première écoute, une évidence. 
C'est le genre de musique qui fait voir la vie en rose. J'écoute leur album et je me dis "Ok, la vie n'est pas si moche, finalement...". Bref, c'est original, c'est frais, et j'avais vraiment hâte de voir ce qu'ils donnaient en concert.
Eh bien je n'ai pas été déçue, ils sont vraiment bons, les cocos. Déjà, dès les premières notes de Dirty Paws, j'ai eu des montagnes de frissons partout dans les bras et le dos (un peu comme à chaque fois que je l'écoute, mais encore pire, parce que c'était en live). Et non seulement leur musique est incroyablement agréable à écouter, mais en + ils sont ultra souriants, et communiquent beaucoup avec le public. Et ça, j'aime bien. Le public a chanté en coeur avec eux Litlle Talks, la chanson qui commence doucement à les faire connaître, et au bout d'un peu plus de trente minutes, c'était déjà fini.
C'est ça un festival, une tonne de concerts géniaux mais qui durent moins longtemps... 

Mais peu importe, j'étais enchantée par ce début de journée. Ca s'annonçait bien. 

Destination suivante : la Scène de la Cascade, où l'on avait prévu de voir Alberta Cross (encore un groupe que j'avais repéré sur la programmation). Mais le temps d'atteindre la scène, le concert avait déjà commencé depuis dix bonnes minutes. Je comprends donc qu'enchaîner concert sur concert, c'est pas faisable, il faut choisir ceux que tu veux voir VRAIMENT et se contenter de voir les autres de loin, et à moitié. C'est donc ce qu'on a fait pour Alberta Cross, on s'est assis et on a écouté la fin du concert de loin. Ca restera un petit regret, quand même, de ne pas avoir pu les voir pour de vrai, parce que j'aime bien ce qu'ils font, et le peu que j'en ai entendu en live semblait prometteur. 

A la fin du set d'Alberta Cross, on décide de rester sur place en attendant Caravan Palace, qui commencent dans un peu plus de trente minutes sur la même scène, parce que partir maintenant pour voir ce qui se passe sur les autres scènes, c'est un coup à galérer pour revenir ici et louper le début de leur concert, et ça, c'est juste pas acceptable...

Pour Caravan Palace, on décide de se rapprocher de la scène, histoire d'y voir quelque chose, cette fois.
Et ben franchement... on ne m'avait pas menti. Ces gars-là savent mettre l'ambiance. C'était la folie du début à la fin, le public était survolté, entraîné par l'enthousiasme de la chanteuse (mais tout en restant très civilisé...), on s'est éclaté comme des fous. C'est dingue ce qu'ils arrivent à faire, entraîner un public aussi nombreux dans leur euphorie, transmettre une telle énergie... Ils ont fait l'unanimité, pas de doute là-dessus, même auprès de Chris, qui pourtant ne connaissait pas trop ce groupe et apprécie moyen ce genre de musique en général. Mais là, l'ambiance était tellement énorme que c'est resté son concert préféré de la journée...
Au bout d'un moment, la chanteuse balance "Bon, ça fait déjà 50 minutes qu'on est ensemble (Keuwa??), on a le temps de faire un seul autre morceau pour vous..." Bien, le concert a donc duré 1 heure, mais j'avais l'impression qu'il avait commencé depuis 20 minutes à peine. C'est dire à quel point ils sont énormes...

Après ça, le temps de s'extirper de la foule, de faire une pause pipi et d'aller chercher une autre bière, il est déjà pas loin de 19h. L'après-midi est passé à une allure folle, on a déjà vu deux concerts (et demi), et ils nous apparaît vite évident qu'on n'aura le temps d'en voir que deux de plus : Noel Gallagher, et The Black Keys, qui se produisent tous deux sur la Grande Scène.

En attendant que le groupe qui les précède termine son show et que le public se disperse un peu, on en profite pour aller s'acheter un sandwich (parfaitement dégueu soit dit en passant, c'était vraiment manger pour survivre et ne pas crever la dalle pendant les deux show les plus attendus...). Parfaitement synchros, on a à peine fini notre pitance que le concert (de Deus il me semble) s'achève. Le public se disperse doucement (c'est l'heure de manger pou tout le monde), on en profite donc pour se précipiter vers la Grande Scène, et se rapprocher le plus possible. 
Le concert de Noel Gallagher ne commence que dans 40 minutes, mais l'espace au plus près de la scène est déjà bondé. On arrive quand même à trouver un emplacement pas trop dégueulasse, et on attend... Chris est tout excité à l'idée de voir Noel de ses propres yeux, et j'avoue être impatiente aussi... Même si, moi, ceux que j'attends depuis le début de la journée, ce sont surtout les Black Keys...

Noel Gallagher, ce fut donc à la fois une grande émotion, et une légère déception... Il faut l'avouer, Noel a beau avoir une très belle voix et être un compositeur de talent, il n'est pas franchement ce qu'on pourrait appeler un gai luron... Timides sourires à l'audience, deux trois phrases marmonnées à peine compréhensibles... Il n'a pas trop su mettre l'ambiance, mais personne ne s'en est tellement étonné, c'est un peu la marque de fabrique de l'énergumène.
En-dehors de ça, c'était très agréable, il a de belles chansons quand même, et surtout, pour le plus grand plaisir de son public, il a terminé son set sur deux chansons d'Oasis, Whatever et Don't look back in anger. Inutile de préciser que tout  le monde a chanté en coeur avec lui à s'en arracher les poumons, moi comprise... Je ne sais pas si reprendre des chansons d'Oasis est quelque chose qu'il fait à chaucn de ses concerts, ou si c'était une manière de se rattraper de l'annulation de dernière minute d'Oasis en 2009 à ce même festival, mais toujours est-il que ça m'a fait énormément plaisir d'entendre ces chansons en live. Et ça m'a fait un peu bizarre, aussi... Il y a 6 ans, je venais de rencontrer Chris, et c'est grâce à lui que j'ai vraiment connu Oasis, que je les ai écouté en boucle... Je nous revois en parler, affalés sur un lit dans une chambre d'auberge de jeunesse écossaise... Et 6 ans après, on est là tous les deux, à entendre ces chansons pour la première fois en live. Ca m'a fait tout chose d'y penser...

A peine la dernière chanson de Noel terminée, je retombe sur terre en deux secondes et je me dis "les prochains... c'est les Black Keys !". Il y a une heure d'attente, qu'importe, hors de question de quitter les lieux pour aller pisser ou chercher des bières. On y est, on y RESTE ! J'entraîne même Chris par la main, espérant de me rapprocher un peu de la scène... Malheureusement, on n'a pas été les seuls à avoir cette brillante idée. Les gens se précipitent pour essayer d'atteindre le devant de la scène, tout le monde veut être au plus proche. On me pousse, on me passe devant, et en moins de deux secondes, on se retrouve dans une masse compacte de gens, sans pouvoir bouger... Je commence à me dire qu'essayer de se rapprocher n'était peut-être pas super intelligent, vu la situation très inconfortable dans laquelle on se retrouve... Chris commence à un peu tirer la tronche, je me demande moi-même comment je vais réussir à patienter une heure au milieu d'une foule aussi dense, mais qu'importe, il est hors de question de reculer, je VEUX voir mes Black Keys de PRES
Au bout de quelques minutes, la foule cesse de se mouvoir, chacun semble satisfait de sa place, et tout le monde reste immobile, à attendre, pendant près de 45 minutes. Quand je dis immobile, je veux dire qu'on ne pouvait même pas déplacer ses pieds de trois centimètres. On ne pouvait pas bouger d'un pouce. 

Je savais que la popularité des Black Keys avait considérablement augmenté ces derniers mois, mais quand même, je ne m'attendais pas à un engouement aussi énorme. Je ne suis définitivement pas la seule à idôlatrer les deux compères... 
Les quelques commentaires que j'entends autour de moi ne volent cependant pas très haut...
"Apparemment, le batteur est un peu bizarre, il tape jamais en rythme (de quoi...??), il a l'air chelou comme type... En tout cas il est bien moche (utile, le commentaire). Le chanteur par contre, pur beau gosse." 
Bon, "pur beau gosse" n'est pas le terme qu'il lui conviendrait le mieux, c'est pas un Apollon non plus, mais il a un sex appeal de fou furieux, ça c'est pas moi qui dirait le contraire...! 
S'impatientant, les gens commencent à fredonner les tubes du groupe (les plus récents du moins), à crier, à taper des mains... A les réclamer, quoi. 

Et ils arrivent enfin. Ca crie, ça applaudit, je suis aux anges de revoir Dan et Patrick, là, en chair et en os, mais je déchante vite. Le duo a à peine entamé Howlin' for you que la foule se densifie encore... Et ça commence à jumper, et à se pousser de tous les côtés. Et ça me gâche tout. Quel intérêt, je vous le demande, de pousser les gens, d'un côté, de l'autre, de se gêner, de se marcher dessus ? On n'est plus du tout attentif à la musique, on est tellement concentré à essayer de ne pas se faire écrabouiller par la foule qu'on perd le meilleur du show. Je n'ai écouté les deux premières chansons que d'une oreille, trop occupée que j'étais à essayer de survivre. Extrêmement frustrant
On a fini par se décaler de quelques mètres sur la gauche, essayant de se dégager un peu. On finit par trouver un coin plus calme, les gens sont moins hystériques, mais on est quand même plus loin, et je ne vois presque rien. Heureusement que les écrans géants sont là pour nous tenir au courant de ce qui se passe sur scène, m'enfin c'quand même pas pareil... J'ai essayé de me reconcentrer sur leur musique, tout en me hissant sur la pointe des pieds pour essayer d'apercevoir mon Dan adoré sur la scène. J'en ai des courbatures aux mollets... 

Malgré tout ça, c'était quand même génial. Ils envoient toujours autant du pâté, ces deux-là. Ils prennent un pied d'enfer à jouer, ça se voit, ça se sent, et c'est communicatif. 
C'est quand même dommage de voir que la grosse majorité du public n'a l'air de connaître que leurs deux derniers albums. Au son de Tighten Up, Lonely Boy et autres Gold on the Ceiling, la foule était totalement hystérique, mais dès qu'ils entamaient une chanson un peu plus ancienne, la foule se calmait d'une manière presque inquiétante. 
J'ai eu un peu l'impression d'être la seule à crier de joie en entendant les premières notes de Your Touch, ou à m'extasier devant l'intro de Girl is on my mind, qui sont des chansons que j'adore ... et j'avais l'impression d'être la seule à les connaître. Dommage...

Malgré la foule, la chaleur et les gens qui te marchent dessus, le show s'est terminé beaucoup trop vite à mon goût. Ca a duré plus d'une heure pourtant, mais les chansons se sont enchaînées à une vitesse folle, et à la dernière note de I Got Mine, je me suis dit "Oh... C'est déjà fini...". Les gens semblaient attendre un rappel, mais c'était peine perdue, déjà parce que les rappels dans un festival, ça se fait pas tellement, et puis I Got Mine est TOUJOURS la chanson qu'ils chantent en dernier, elle annonce le point final du concert, pas la peine d'en attendre plus. 

Bref, malgré quelques inconvénients, les voir en live reste un immense plaisir. Je suis limite triste que ce soit passé si vite, et que ce soit déjà fini. J'ai attendu ce concert comme le Messie pendant trois mois, et au final je n'ai pas pu le savourer comme je l'aurais voulu. Ca restera une déception... 

Après une dernière bière, la journée s'est achevée. On est reparti vers le métro, en silence. J'étais à moitié assommée par la fatigue, à moitié la tête encore au concert, à chanter en coeur avec Dan, à me marrer devant les têtes improbables que fait Patrick en tapant comme un fou sur sa batterie...
Ces deux-là n'ont pas fini de me faire planer, c'est moi qui vous le dis...

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18 décembre 2011

Métro, boulot, dodo.

 Je l'ai déjà vaguement évoqué, depuis le 1er octobre, je suis officiellement entrée dans la vie active. Je suis Employée Polyvalente de Restauration dans un Salad Bar. Ouais, avec des majuscules, ça l'fait mieux...

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 Bon alors dans l'ensemble, c'est plutôt sympa comme boulot. Même si y a des jours où j'en ai un peu marre, ou j'suis fatiguée, un chouilla sur les nerfs et où j'ai presque envie d'insulter certains clients, DANS L'ENSEMBLE, ça se passe très bien.

Et puis de toute façon, j'ai une parade infaillible. Si je vois que dès le réveil, ça commence mal (du genre j'me rends compte qu'on a oublié de racheter du café, j'ai plus aucun jean propre, il pleut et j'ai oublié mon parapluie, et le métro me fait des grosses blagues style « la ligne 1 est interrompue en direction de La Défense en raison de blablabla »...), dès que j'arrive au boulot, j'enfonce mon Ipod sur les oreilles et j'écoute des chansons DISNEY toutes la matinée.

Et j'vous assure, essorer des salades en écoutant Hakuna Matata, c'est vachement plus agréable.
Voilà, bref, Disney guérit tous les maux. Disney était la seule chose qui pouvait me détendre avant des exams méga stressants, et maintenant Disney me remonte le moral quand la journée s'annonce pourrie de chez pourrie. C'est comme ça, c'est infaillible.

Bon alors, bien sûr, je suis obligée de ranger mon Ipod avant le service hein, on s'en serait douté, je vais pas servir les clients en fredonnant « Sous l'océan », ça l'ferait pas.

D'autant plus que niveau clientèle, c'est un peu bon-chic-bon-genre, si vous voyez c'que j'veux dire. Faut dire que je bosse pas dans un quartier dégueu, aussi, et que la plupart des gens qui viennent manger là le midi sont des gens qui bossent dans les bureaux ou les boutiques des environs (sachant que dans ce coin là, on trouve + du Diesel et de l'Hugo Boss que du H&M...). Du coup, je vois passer du bourgeois toute la matinée XD

Petits exemples :

Pour info, on propose dans notre salad bar une sorte de carte de fidélité, que l'on peut créditer d'un certain montant et s'en servir ensuite comme carte de paiement (j'vous épargne tout le blabla qu'on doit dire à tout l'monde à propos de cette carte, hein...).

Bien, donc un jour, un monsieur, client très très régulier, souhaite profiter de l'offre de la semaine et recharge sa carte de 100 euros.
Bon alors déjà, je trouve ça énorme, de prévoir de bouffer pour 100 euros de salades, m'enfin, chacun son truc.
Et puis une semaine après …

Le client : Je pense que je vais recharger ma carte. Y a des offres en ce moment, non ?
Moi : Oui, par exemple si vous rechargez de 50 euros, vous avez droit à un bonus de 12 euros.
Le client : Ah, très bien. Je vais recharger 100 euros, alors.
Moi (n'ayant pas tout de suite percuté que c'était le même gars) : Très bien.

Je passe sa carte dans la machine.

Moi : Mais... Il vous reste encore 64 euros sur votre carte...
Le client : Oh oui, je sais, mais bon, ils y seront...
Moi : Ah... D'accord, pas de problème...

Sans déconner ! 200 euros en deux semaines claqués pour des salades !! J'veux bien que l'offre bonus de la semaine était intéressante, mais quand même... C'est pas n'importe qui qui pourrait se permettre ce genre de choses, on est bien d'accord...

Et puis y a aussi ce genre là :

Un client (très très régulier lui aussi), arrive avec une amie. Pour situer un peu le gars, il est du genre... Très chic, très élancé, efféminé, avec une jolie mèche de cheveux pendouillant sur le front.

Lui à son amie : Oh, t'as vu, j'ai une nouvelle carte de crédit ! Elle est belle, hein ? J'suis content, elle est plus belle que l'ancienne.
Elle : Pourquoi tu l'as changée ? 
Lui : Je l'ai perdue pendant mon voyage à Honk-Kong... Oui, j'étais à Honk-Kong...

J'ai presque eu l'impression que cette dernière phrase m'était destinée...

Moi : Hum... Alors, mademoiselle, qu'est ce que j'vous sert ?
Elle : Alors, euh... Je vais mettre des tomates... Des concombres... Du maïs, et des olives.
Lui : Oh la la, elle est chiante ta salade !
Elle : Attends ! Je vais à IBIZA dans une semaine ! J'vais devoir me mettre en maillot... Si ça dépasse et tout, laisse tomber, ça va m'énerver...

(Faut savoir qu'elle était pas bien épaisse, à la base...)

Moi : Euh... Et comme assaisonnement ?
Elle : Rien.
Lui : Rien ? Non mais quand même...
Moi : J'peux vous en mettre un tout petit peu... (elle me faisait peine quand même, c'est d'un triste une salade comme ça...)
Elle : Ok, un TOUT PETIT PEU de marinade, juste pour donner du goût.

Je commence à verser la sauce, et j'en ai à peine mis trois gouttes que...

Elle : STOP STOP STOOOOP ! C'est bon, ça suffit.
Moi (en riant) : Ah, ben ça va pas donner beaucoup de goût, ça !
Elle : Oui, mais c'est pas grave...

Voilà, pour caricaturer, j'ai servi un gay qui voyage à Hong Kong et qui est fan de sa nouvelle carte de crédit et de sa pote anorexique qui va partir se dorer la pilule à Ibiza...

Tout baigne. ^^

Je reviendrai bientôt pour vous raconter d'autres histoires de boulot. Là, j'vais me pieuter.
Bonsoir la compagnie !

13 novembre 2011

Paris, ça continue...

(seulement deux mois entre les article, y a du progrès !! )

Depuis mon dernier post, il y a eu quelques évolutions dans ma petite existence.

Déjà, j'ai eu mon permis. Oui, MOI. J'arrive toujours pas à réaliser, et je crois que tant que je n'aurais pas mon petit papier rose entre les mains, je vais continuer à penser qu'on m'a fait une blague... Et puis faut avouer, après deux mois passés à Paris, sans voiture, et donc sans pratique, j'ai un peu l'impression d'avoir oublié comment qu'on fait.
La prochaine fois que je vais prendre le volant, on risque de rigoler XD

Et sinon, je suis à Paris, définitivement. Oui, parce que la dernière fois, c'était une petite semaine en passant, je me sentais encore comme une touriste dans la capitale.
Maintenant, je suis installée. Je me sens enfin à l'aise dans mon appartement, et je m'habitue couci-couça à tous ces changements. Je vous avouerai que ça n'a pas été facile... Déjà parce que mon appartement est bougrement petit comparé à mon regretté T2 lyonnais, et que niveau équipement, on a fait un sacré bon en arrière...
Adieu machine à laver, lave-vaisselle, fours (oui avec un "s", on en avait deux) , frigo de 2 mètres... Bonjour, laverie, vaisselle à la main, plaques électriques de mes deux et frigo riquiqui. 
Y a pas à dire, je m'étais bien habituée au luxe de ma vie lyonnaise.  

Bref, y a eu du changement.
Je ne suis plus étudiante, aussi. Enfin, j'ai toujours mes cours par correspondance, mais cela ne me donne pas le statut étudiant... Ce qui fait que je paye tout plein pot. Cinéma, carte de transport en commun, menus du Subway... Les tarifs étudiants, c'est fini pour ma gueule ! Eh bah ça fait pas plaisir ...

 Ah,et puis je suis entrée dans le monde du travail, tiens ! Pas dans le milieu qui m'intéresse, malheureusement, mais il faut bien gagner des sous sous. Me voilà donc employée polyvalente dans la restauration rapide. C'est sympa, les gens sont (en général) plutôt cool, les horaires sont (en général) plutôt faciles.

Sinon, dans la vie parisienne, y a des bons et des mauvais côtés. Moi qui suis plutôt réfractaire à toute forme de changement, la plupart du temps, je ne vois que les mauvais côtés :

- Le bruit, déjà. Parce que Paris, bizarrement, c'est BEAUCOUP plus bruyant que Lyon. J'avoue que j'arrive toujours pas très bien à comprendre pourquoi. Une ville, c'est une ville après tout, avec sa circulation, ses klaxons, son métro et ses gens qui gueulent de partout. Mais à Paris, allez savoir pourquoi, c'est pire. Le métro, par exemple, est plutôt vieux, et il fait un bruit de malade mental. Il est tellement bruyant que je suis obligée de monter le son de mon IPod à fond lorsque j'y suis, alors que tout le monde le sait, je déteste la musique trop forte. Et je déteste le bruit.

- Les prix. Le prix de tout, de la vie en général. Tout est plus cher. Tu vas faire des courses pour acheter trois merdes et demi et tu te retrouves avec une facture de 24 euros. Tu dois casquer plus de 10 euros pour aller voir un film. Tu retires 20 euros pour une soirée, ça suffit même pas à payer trois verres. Tu veux aller voir Debout sur le zinc en concert, dans toutes les autres villes ça coûte entre 15 et 20 euros, à Paris ça coûte 33 euros. C'est pénible, à la fin... 

- C'est trop grand. Alors oui, y a des gens, comme Laure, qui sont fait pour la ville, et qui me diront "Oh, Paris c'est pas immense". Mais pour moi, si. Pour moi qui débarque de mon petit village landais et qui avais déjà eu du mal à se repérer dans Lyon, Paris, c'est trop grand. 14 lignes de métro, c'est trop. 

Bref, y a des jours où je trouve que tout est TROP, à Paris, et où j'ai envie de butter tout le monde avant la fin de la journée. En plus bah, mes amis lyonnais me manquent, ma vie d'étudiante me manque, et des fois je me demande vraiment ce que je fous là.

Et puis des fois... Comme des révélations...

  • Je sors du métro pour aller à mon travail, et je passe devant le Louvre. Tous les jours. Rien que ça, ça me donne le sourire, je me dis que j'ai de la chance.
     
  • Je passe une après-midi aux Jardins du Luxembourg avec Chris. A l'automne, c'est juste splendide. 
     
  • Je vais jusqu'au Trocadero avec Laure à minuit et demie juste pour voir la Tour Eiffel cinq minutes. Emerveillement assuré.
     
  • Dans le métro, je vois en un seul trajet : 

- une affiche pour le concert de The Black Keys en Janvier (j'ai déjà réservé mon billet)
- une affiche pour une représentation de Giselle par une compagnie de ballet russe.
- une affiche pour une expo dédiée à Diane Arbus à la galerie du Jeu de Paume (j'y suis toujours pas allé, va falloir que je me bouge les fesses)
- une publicité pour Disneyland.
- etc. Plein de choses à faire, quoi =)

  • Je m'assois sur les marches de l'Opéra en me disant qu'il faut que j'aille voir un ballet au plus vite.
     
  • Je me balade avec Laure devant les vitrines des Galeries Lafayette avec un Mocha Blanc du Starbucks à la main et l'impression que c'est déjà Noël.


Bref, tout ça, c'est quand même vraiment très agréable.

J'espère que bientôt, je ne verrai plus que les beautés et les plaisirs que m'offre Paris, et que j'arriverai à mettre de côté tout ce qui fait que je ne me sens pas (encore) chez moi.

13 septembre 2011

Me voilà donc à Paris ! (ça commence bien ^^ )

(si j'continue à écrire un article tous les 6 mois, je donne pas cher de la survie de ce cher blog, quand même... :/ )

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Bon, c'est pas tout ça, mais il s'en est passé, des choses !

Déjà, j'ai déménagé à Paris, ça c'est officiel, tout le monde le sait.
Ce que tout le monde ne sait pas, par contre, c'est que j'ai passé ma première vraie semaine là-bas, et que, bah, voilà, je sais pas si c'est le stress, l'inconnu, le dépaysement, ou quoi, mais... Putain, qu'est-ce que j'ai pu être tête en l'air, sérieux ! Un boulet quoi, un vrai... Comme si réfléchir, ça avait été une option ces derniers jours...
Enfin, des fois, j'ai eu un peu la poisse quand même, hein (on s'refait pas)

Y a eu la première soirée avec Chris, d'abord. On a passé une soirée sympa en amoureux à la Bastille, et c'est là que j'me suis rendue compte que mon cerveau marchait moyen...
On est d'abord allé boire une bière à la terrasse d'un bar. Bon j'ai failli avoir une crise cardiaque devant les prix oO Mais on s'est vite rendu compte qu'on était en plein dans les HAPPY HOURS, wouhouuuu, 5euros la pinte, pas cheeeeeeeeer (oui oui, une pinte à 5 euros à Paris, et on est CONTENT). Du coup, hop, une pinte chacun ! :) On discute de plein de choses, on rigole, et on boit (un peu trop vite) notre première pinte.

Chris : Allez, c'est à moi de payer les prochaines.
Moi : Tu veux en reprendre ?? Mais on a pas mangé...
Chris : Bah c'est pas grave, il est tôt encore !
Moi : Non c'est pas ça, mais j'suis déjà pompette avec la première, alors... Sans manger, si on en prend une autre on va vite être bourrés !
Chris : Bah ouais... Et alors ?
Moi : ... Oui, c'est vrai, on s'en fout, remarque.
Bah oui bien sûr, déjà que je suis au ralenti en ce moment, avec deux pintes dans le nez, ça va pas trop s'arranger !

Bref, on boit nos verres, et ça n'a pas loupé, nous voilà éméchés. On se marre bien, on dit de la merde, et puis, soudain, on réalise qu'on a faim. On part donc à la recherche d'un restaurant.
Moi : Tu veux manger où ?
Chris : J'en sais rien...
Moi : Un resto du monde, ou un français ?
Chris : Ca m'est égal !
Moi : Ouais, moi aussi, je m'en fous...
Chris : Tiens, regarde, un resto thaïlandais !
Moi : Ah ouais... On y va ?
Chris : Ouais, allez, j'ai trop faim !
Moi : Ouais, moi aussi...
Voilà, nous on entre dans un restaurant sans regarder la carte, sans regarder les prix, comme ça, à l'arrache, parce qu'ON A FAIM.

On entre, donc. On demande une table, on nous conduit à l'étage.
Moi : Haaaaaan, mais c'est TROP beau, ici !
En effet, une décoration magnifique, très classe, dans un restaurant de deux étages... Ca aurait PEUT ETRE pu faire Tilt! dans ma tête, mais non non non !
On s'installe, on nous donne la carte. Et là...
Moi : Putain, t'as vu les prix !!!
Chris : Oh... Ah ouais, j'me souviens, j'suis déjà venu ici avec mes parents.
-_-
Chris : Bon, on y va mollo, mais t'inquiètes, ça va aller...
OK. Je repère un des plats les moins chers, et avec toujours mes deux pintes dans le nez, je ne lis que les mots "lait de coco" "curry" "poulet", j'me dis "Hmmm, ça doit être bon ça", et hop, j'arrête mon choix là-dessus, et je referme la carte.
La serveuse vient nous demander si on souhaite des apéritifs, mais vu qu'au restaurant on prend TOUJOURS du vin, je lui réponds "Non merci, on prendra seulement du vin". Chris me regarde un peu de travers.
Moi : Ben quoi, on prend pas du vin ?
Chris : T'as pas vu les PRIX des vins, chérie...
Moi : Ah... Merde. J'y avais pas pensé...
Je prends la carte. Aïe. En effet, c'est pas tellement dans nos moyens. A part trois sélections, en première page, qui sont correctes, et qui ont échappé à Chris.
Bon ça va, j'ai pas dit de connerie finalement, on prendra vraiment du vin.

On commande, nos plats arrivent. Et le mien... nage dans une sauce verte.
Moi : C'est du curry vert... Putain, c'est du curry VERT, mais j'suis conne ou quoi ??
Et là, flash, j'me souviens très bien avoir LU "curry", avoir SURVOLE "vert", et avoir fait abstraction de cette information. Alors que je le SAIS, j'ai mangé plusieurs fois Thaï quand même, le curry vert, CA ARRACHE SA MERE !
Et moi, les trucs épicés, j'aime pas.

Chris : Goûte, si vraiment c'est trop fort, on échange nos plats, moi ça me dérange pas !
Il avait prix un plat à l'agneau tout doux.
Moi : Bah, ça devrait aller, je peux faire un effort... Allez, je tente.
Je me sers un tout petit morceau de poulet avec un tout petit peu de sauce, un peu de riz blanc... Et j'en reste la bouche ouverte.
Moi : Aaaaaaaah, merde, ça arrache vraiment ! De l'eau, DE L'EAU !!
Chris : Allez, on échange, tu me connais, j'adore quand ça pique moi.
Moi : T'es sûr, vraiment ?? Ca te dérange pas ??
Chris : Mais noooon.
Moi : Ben j'veux bien alors, parce que vraiment je peux pas...
On échange. Son plat est délicieux, je suis bien contente, et lui semble apprécier le plat overépicé que j'ai commandé...
Le repas se passe bien. Jusqu'à...
Chris : Tu vas finir ton plat ?
Moi : Non, j'ai plus faim, il en reste un peu. Tu le veux ?
Chris : Oh putain ouais, s'te plaît, j'en peux plus j'ai la bouche en feu !!!
Moi : Bah... T'as dit que t'aimais !
Chris : Ouais au début, j'ai dit ça pour te rassurer, surtout... Comment tu veux que je sache si c'est bon ou pas, j'ai tellement la bouche explosée que je sens plus rien !!
Moi : Oooooooooh mais chouuuuuu je suis tellement désolée d'avoir commandé ça ! T'aurais dû me le dire, on aurait partagé celui à l'agneau ! Oooooh mais quel BOULET je suis, je le SAIS que le curry vert c'est dégueu ! POURQUOI j'ai commandé ça, mais je réfléchis pas, sans déconner !
Chris : Mais c'est pas grave, t'inquiète pas...
Bon, il a eu légèrement les boules d'avoir dû payer un repas dégueu, et je me suis confondue en excuses tout le reste de la soirée, mais heureusement il l'a pris à la rigolade. :)

Alors oui, on peut mettre ça sur le compte des deux pintes du début de soirée, m'enfin j'ai un peu déconné sur ce coup là, quand même...

 

Et puis il y a eu une autre soirée. Mais avant ça, il y a eu l'après-midi où j'ai paniqué pour RIEN.
Le 1er jour de mon arrivée, Chris travaillait le midi ET le soir, il avait donc une pause de 15h à 18h, et il m'avait dit "je finis à 15h, on se retrouve à la maison." Ok, jusque là, tout va bien.
Sauf que le jour suivant, il ne travaillait QUE le midi, mais dans ma tête, il finissait à 15h, comme d'hab, il a toujours fini à 15h, c'est pas aujourd'hui que ça va changer... hein ?
Donc moi, je m'occupe comme je peux, un peu de ménage, un peu de Scrubs, un peu d'Assasin's Creed... Et devant les jeux vidéos, tout le monde le sait, on ne voit pas le temps passer. Soudaint je regarde l'heure. 16h15.
Il devrait être rentré depuis un bail, là !
Je lui envoie un sms ("T'as toujours pas fini ??") et me replonge dans les aventures d'Ezzio en me disant qu'ils ont seulement dû avoir un peu de retard, trop de monde ou quelque chose comme ça.
Mais le temps passe... 16h30... 17h... 17h15. Toujours pas de nouvelles. Je lâche le PC pour essayer de l'appeler, pas de réponse. Je re-essaie, encore et encore. Rien.
A ce moment là, dans ma tête, ça a donné ça : "Putain mais merde c'est pas possible, il devrait être là depuis deux heures, où est-ce qu'il est, s'il avait eu du retard au boulot il m'aurait prévenu, il s'est FORCEMENT passé quelque chose ,ça s'trouve il s'est fait tabasser dans le métro, ça s'trouve il s'est fait renverser par une voiture, oh la la, mais s'il est à l'hôpital comment je fais, il a jamais sa carte d'identité avec lui cet abruti, personne va connaître son nom, personne va savoir qui c'est, personne va pouvoir me prévenir, à moins que quelqu'un regarde son portable, non mais son portable on a dû lui voler (ouais non, c'est un Nokia supernaze, oublie), mais putain je vais devoir appeler tous les hôpitaux de Paris pour le retrouver, c'est pas possible, je vais jamais y arriver, je m'en fous si à 19h MAX il est pas là, je me pointe à son boulot et je leur demande à quelle heure il est parti..."
Bref, j'ai paniqué. Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je m'inquiétais, et à 18h... Il m'a appelé.
Moi : Maiiiiiiiis t'es où ??
Chris : Je sors du boulot ! T'es bête, quand je travaille que le midi, je finis à 17h. On a eu juste un peu de retard aujourd'hui.
Moi : A 17h ?? Mais non l'autre jour t'as fini à 15h...
Chris : Parce que j'ai travaillé en coupure ! Je te l'avais dit que je finissais à 17h, sinon.
Moi : Maiiiiis non, c'est pas vrai, n'importe quoi, tu me l'as jamais dit !

Je me suis sentie con, mais drôlement soulagée, quand même.

Et donc, quand il est arrivé, on a décidé d'aller boire un verre à Bercy Village.
On passe un très bon moment (bon, à part les serveurs du bar, sans déconner, c'était des manches à balai... Un serveur pour prendre la commande, un autre pour apporter la commande, sachant qu'il ne savait pas qui l'avait commandée, et un dernier pour apporter la note... -_- ), on boit nos verres tranquillou, on reprend le chemin de la maison, on s'arrête faire deux trois courses, et là...
Moi : HAN !!
Chris : Quoi ...?
Moi : J'ai oublié ma veste au bar !!
Chris: Pff... Prend les courses, j'y vais en courant.
Moi : Maiiis tu vas pas courir jusque là bas (c'était un peu loin, quand même...)
Chris : Mais si, ça ira plus vite !
Il est chouette, mon chéri, hein...
Je reprends donc le chemin de la maison. J'arrive en bas. Ah mince, il est plus de 19h, la porte de l'immeuble est bloquée à cette heure-là... Il faut faire le code... C'est quoi le code, déjà... 14759...? Non... Putain, je me souviens pas. Je l'ai noté sur mon portable !! Mais... J'ai oublié mon portable à l'appart. Eh ben je suis bien barrée !!
D'un côté ça me fait rire, d'un côté je me dis, quand même ma fille, faudrait arrêter les boulettes, là...

J'attends donc que Chris revienne, parce que non, vraiment j'arrive pas à me souvenir du code. J'essaye de toutes mes forces, mais impossible. Je fais les cent pas, en espérant que Chris ne revienne pas trop énervé à cause de l'histoire de la veste...
15 minutes plus tard, il revient, je lui fais un BIG sourire genre "Hé, t'as vu j'suis trop bête, j'suis coincée dehors XD" et il me regarde avec des yeux noirs.
Chris : Tu me refais plus JAMAIS ça.
Moi : Oh, j'suis vraiment désolée chéri, mais merci beaucoup d'être allé la chercher...
Chris : Non non, j'parlais pas de la veste.
Moi : Bah de quoi, alors ?
Chris : J'ai voulu te faire une blague ! Je voulais t'appeler et te dire que je l'avais pas retrouvée, mais tu répondais pas ! Sur ton portable, sur le fixe, rien ! Pourtant j'me disais quand même, elle doit être arrivée là !! Tu répondais jamais, non mais sans déconner !
Moi : ... Ben ouais... J'ai oublié le code de la porte... T'as eu peur...?
Chris : Ben OUI j'ai flippé OUI, j'ai cru que tu t'étais fait kidnappé ou je sais pas quoi, j'me voyais déjà aller à la police et tout !
Moi : Désolééééée. En même temps c'est comme moi tout à l'heure, quoi. On a paniqué pour rien.
Chris : Ouais. Deux fois dans le même journée...
Moi : On est fort quand même !

Ouais, voilà... Cool, on se sent bien en sécurité à Paris, c'est ça qui est bien ! XD

Et puis sinon... 
J'ai pété le pommeau de douche. Au bout de quatre jours, c'est bien quand même... Un matin pas bien réveillée, je découvre que, oh, fichtre ! On peut régler le jet d'eau et sa puissance avec cette petite manette là... (Le premier qui sort une blague débile genre "eh eh eh, tu faisais quoi avec le pommeau de douche hein hein hein ??" je le défonce. Je me DOUCHAIS. Point. Nan mais.) Tiens, et si je tire un peu de ce côté-là, ça fait quoi ...?
Et ben ça se casse. Voilà, je me suis retrouvée avec un pommeau de douche coupé en deux, les cheveux pleins de mousse, à insulter la terre entière en essayant de le réparer, avant de m'apercevoir qu'il était irrémédiablement cassé. Et merde, teh...

Et puis pour finir, y a eu l'histoire de la carte Navigo. Bon, parce que, obligé, il fallait bien que je la fasse faire, cette carte, vu qu'à Paris on prend le métro quasi tous les jours. Déjà j'ai un peu pleuré, parce que vu que j'suis plus étudiante, je dois payer plus de 60 euros par mois ... D:
Et en + je suis tombée sur une madame débutant dans le métier, qui a mis 15 piges à me faire ma carte. C'est bien, sachant que j'avais pas non plus que ça à foutre, vu que j'étais avec Laure et qu'elle avait des choses à faire en ville et que je devais l'accompagner. Je lui avais assurée que "mais non, t'inquiètes, Chris l'a faite, ça prend à peine 5 minutes". Mouais, tu parles !
Donc cette femme galère comme pas possible, et en +, SURPRISE, il faut faire une photo, là comme ça en direct Live, et j'avoue, ça m'a un peu pris par surprise. Surtout que l'autre bonne femme là, avec sa WebCam, elle s'en sortait pas, alors un monsieur est venu l'aider.
Le monsieur : Non, non, la Cam il faut l'avancer beaucoup plus vers elle là, comme ça... Voilà, attends, tu redescends, là... Plutôt comme ça. Et là tu cliques. Non, ça va pas, faut refaire. Tu vois, y a des gens qui passent derrière, donc tu attends. Attends... Mademoiselle, vous pouvez reculer un peu...? Mais non, pas tant, non ! Là voilà. C'est bon ! Ca vous va, la photo, Mademoiselle ?
Moi : Euh... Ouais, ça ira.

Bon en fait non, ça va pas du tout. Faut dire que j'étais pas DU TOUT à l'aise, j'avais à moitié envie de rigoler, à moitié envie de m'énerver, et entre les gens qui attendaient leur tour et Laure qui se foutait de moi à côté, c'était pas super simple de rester calme et naturelle. Résultat, j'ai une photo super moche et super ridicule, mais bon, c'est pas grave, je survivrai ! XD

Enfin voilà, en gros...
J'ai certainement dû en faire d'autres, des boulettes, mais je vais pas non plus TOUT raconter... ^^

Mais rassurez vous, en dehors de ça, ces premiers jours parisiens ont été des plus agréables. =D

1 mars 2011

Oh, stayyyy foreeever young... Before paradise lost, and innocence gone

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Tételle tient toujours ses promesses !  (Du moins quand elle le peut ^^)

Et figurez-vous que samedi soir, je me suis faite un petit peu remonter les bretelles par mon cher Jeremy parce que je ne l'avais jamais cité dans ce blog.

Alors, d'abord, je tiens à dire FAUX, parce que tu étais là à la soirée barbec' qui a tourné au fiasco (voir article du 15 Juillet 2008), et ensuite je dis VOILA, ce sera chose faite dans quelques instants, puisque je m'apprête à écrire un article sur nos soirées lyonnaises, où tu tiens un rôle majeur, mon choupinou :)

Tout le monde le sait, ici presque tous les week ends, voir deux fois par semaine pour les plus courageux (ou les moins raisonnables, ça dépend comment on voit les choses^^) c'est fiesta et compagnie. Selon le schema habituel, on commence la soirée chez quelqu'un, d'habitude plutôt chez moi (mais maintenant que les hôtesses de l'air ont un appart et des voisins pas chiants, on en profite aussi ), et ensuite on migre vers un pub ou un bar dansant, selon nos envies du moment.
Toujours selon le schema habituel, la soirée commence de manière très calme, on boit une ou deux bières en parlant sereinement de tout et de rien, de manière parfois même très sérieuse... Il nous est même arrivé de parler politique et religion, c'est vous dire !
Mais peu à peu, ça commence à déraper. Les bières sont laissées de côté pour le Get, la Vodka et/ou le Whisky. Les sujets sérieux sont oubliés, vite remplacés par les élucubrations de Jeremy qui rêve de s'asseoir sur le chiffre 4 et d'aller chasser le Nazgul en Nouvelle-Zélande, au rire de Marie dont on ne se lasse toujours pas, aux imitations de Beyoncé et aux chansons Disney.

Et aux jeux à boire ! VOILA, finalement, la cause de tout. On aiiiime les jeux d'alcool. Faut l'avouer, ça permet de se prendre des bonnes tranches de fou rires (et de picoler plus vite, aussi, mais on va dire que c'est avant tout pour rigoler ... ^^). 

Le Dixit, tout le monde connaît...
Le Jeu du Roi, tout le monde commence à connaître aussi, on l'a appris à plus ou moins tout le monde...
Et le NOUVEAU jeu du Roi, avec des règles de fou-fou qu'on a trouvé sur Internet. Celui-là, la première fois qu'on l'a expérimenté, c'était pas glorieux... A même pas 21h, on était tous sur le balcon à se plaindre "Faut prendre l'air, là... Attend... Non mais attend t'as vu l'heure qu'il est ?? Putaiiiin c'est que le début de la soirée, comment ça se fait qu'on soit déjà dans cet état-là ???" On s'le demande... Ce jeu est abominable, du coup il a pas fait long feu finalement, ça fait un petit moment qu'on a laissé tomber.
Mais le plus marrant, finalement, dans ces jeux-là, c'est quand on doit inventer de nouvelles règles. On essaie souvent de faire dans l'original, et on se retrouve parfois avec des scènes du genre :

Jeremy : A chaque fois qu'on doit boire, on doit trinquer à une personne connue TRES moche.
Anthony (plusieurs tous plus tard) : Allez... A Charlotte Gainsbourg !
Tout le monde : QUOI ???
Moi : Mais elle est pas moche...
Jeremy : Ben non attend, elle est belle Charlotte Gainsbourg !
Antho : Ben moi je la trouve moche...
Jeremy : Bah oui mais la règle, c'est de dire quelqu'un qui est VRAIMENT moche, qui est connu pour sa mocheté !! Faut pas faire en fonction de tes goûts personnels !
Antho : Bah je sais pas... Elle est quand même moche, Charlotte Gainsbourg...
Jeremy : Mais non mais elle est pas CONNUE pour sa mocheté ! Je sais pas moi, Brigitte Fontaine par exemple !

Ou bien :

Jeremy : A chaque fois qu'on doit boire, on doit dire un réplique de film culte, ou de pub, ou d'humouristes, ou tout ce que vous voulez de culte...
Jade : Vouuuuus ne passez paaaaaaaas !
Marie : Un soleil rouge se lève... Beaucoup de sang a dû couler cette nuit... 
( Oui on aime bien le SDA, c'est Jeremy qui déteint sur nous)
Moi : Why soooo serious !
Jeremy : J'ai dit qu'on avait droit aux pubs ou autres aussi hein !
Marie : Amora, par amour du goût...
Moi : Mais QUI a accroché ce Kandisky dans ma salle de bains ???
Marie : Heureusement il y a Findus ! Fiiiindus...
Moi : Elle est pas belle la vie ?
Marie : On se lève tous pour Daaaanette ! 
Moi : Ce bon bain m'a fait du bien !
Marie : Ouahhh, tu fais super bien le chat...
Et tellement d'autres encore...

Et aussi :

Moi : On change tous les prénoms !
Alors là y a des variantes, ça peut être des simples échanges de prénoms entre nous, mais aussi des noms totalement tirés par les cheveux, ou bien des noms de personnages Disney... J'ai eu tellement de noms différents à cause de ce jeu ! 

Et la dernière en date :
Mélodie : A chaque fois qu'on boit, on doit faire des bruits d'animaux.
Jeremy nous a tenté un chameau sympathique, Jade nous a fait une MAGNIFIQUE imitation du corbeau, Antho s'est inspiré de Doudou pour faire le chat, et je me suis difficilement essayée au moustique, mais c'était pas terrible...

Bref, vous l'aurez compris, avec ces jeux faut pas avoir peur du ridicule.

Mais encore, ça, ce n'est que la première partie de la soirée !
Direction le métro, ensuite, pour aller en ville. Sur le trajet, parfois on se met à parler anglais (parce que quand on est bourré, OUI, on est bilingue), parfois on chante des chansons Disney et les gens nous suivent toujours SEULEMENT sur Hakuna Matata, et un fois on a même eu droit à un lancer de sapin, cet hiver, avec Richard et Martin... 
Et dans le métro, on continue, et on essaie SURTOUT de faire rire Marie, parce que c'est fendard de voir la tête des gens autour... Alors je sors des blagues débiles parce que Marie a un humour débile (mais j'lui en veux pas, j'ai le même^^) : "Eeeeeeh, c'est quel animal qui fait Toin Toin déjà ?? Hein ?? C'est... C'est le TANARD !!" "Hiiiiihihihiiiiihiiii"
Bingo, Mission Accomplie ! 

Et dans le bar ensuite... On ne se contrôle plus ! Enfin, moi si, toujours, mais y en a certains... Je ne vise personne, bien sur :p
C'est à ce moment-là que Chris nous rejoint, parce que oui mon pauvre chéri travaille le samedi soir, je sais c'est bien triste... Mais ne vous en faites pas, il se rattrape bien comme il faut, en enfilant quatre ou cinq pintes en un temps très limité et qui le rendent, au final, dans un état bien pire que le nôtre... ^^

Et après quelques heures, on rentre dormir. En pleine nuit, plus de métro, plus de sous pour payer le taxi. On se tape une demi-heure de marche. Mais ça passe toujours très vite, surtout quand Jeremy sort son IPod et qu'on écoute les chansons Disney en chantant à tue-tête dans la rue :) Une fois on nous a jeté des oeufs, bon, peut-être qu'on chantait un peu trop fort... XD

Voilà ce que sont nos soirées en général ! La plupart du temps, elles sont géniales, bon des fois elles foirent, mais ça reste de l'ordre de l'exception :) 
On en profite, on s'amuse, on picole, parce qu'on sait que viendra un moment où faudra peut-être qu'on se calme... XD

Mais ça c'est pas pour tout de suite... 

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29 octobre 2010

Le train... #2

Depuis mon article de novembre 2008 (wow, déjà !!), la SNCF n'est vraiment pas remontée dans mon estime... Les voyages foireux, ça me connait !

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Comme tout le monde le sait, la SNCF est en grève en ce moment, depuis plusieurs semaines, et ça ne s'arrange pas tellement. Du coup, pas possible de prendre mon "cher" petit Corail Intercités qui fait Lyon - Bordeaux direct... Je suis obligée de passer par Paris. Quel bonheur... 

Déjà, pour revenir dans les Landes jeudi dernier, ça a été épique. Dans le train Lyon - Paris, impossible d'avoir des places réservées, le train était bondé archi bondé, du coup Marie et moi nous sommes retrouvées assises dans le wagon bar, sur des petits tabouret très inconfortables. Pendant deux heures ... J'peux vous dire qu'on avait mal aux fesses à la fin !
Dans le train Paris - Bordeaux, on a pu avoir des places, mais le train était
ENCORE plus bondé, pas de places pour mettre les bagages, la valise de Marie a donc atterri sous nos pieds. Pendant trois heures et des cacahuètes... J'peux vous dire qu'on avait mal aux jambes à la fin !
Et enfin, dernier train Bordeaux-Dax, encore une fois pas de places, nous voilà donc assises
sur nos sacs dans le bar, à faire des mots croisés pourris en attendant que ça passe.

Bref, ce trajet fut long, mais au moins à deux, on se soutient et ça en devient (presque) marrant...

Mais alors aujourd'hui... !! J'ai fait le trajet inverse toute seule... Beaucoup moins marrant.

Alors le TGV Dax - Paris, no problem, j'avais ma place réservée, le trajet est passé super vite, ça commençait bien ! Mais alors le changement de gare... Cette course !!

Le train arrive à la gare Montparnasse avec plus de cinq minutes de retard, déjà ça raccourcit le temps pour faire le changement et ça me stresse.
La gare est noire de monde, j'avance à deux à l'heure... Et quand enfin j'arrive aux bornes pour acheter un ticket de métro, une file d'attente de 3 kilomètres !! Bordeeeel, j'aurais jamais mon train ...
Et j'attends. Cinq, dix, quinze minutes... je comprendrais jamais comment les gens se démerdent pour être aussi lents. Et y a du monde partout. On me passe devant, derrière, on marche sur mon sac, sur mes pieds, et moi je commence à sérieusement bouillonner...
Bon, le couple devant moi s'avance enfin vers la borne. Des anglais. Ils font une mauvaise manip' et activent la langue espagnole, forcément ils comprennent rien, ils essaient d'annuler, ça rame... Gnnnn... Enfin ils s'y retrouvent mais oublient d'appuyer sur le bouton "valider" avant de mettre les pièces et la femme essaie d'enfoncer sa monnaie dans le trou fermé.

Moi : Mais faut appuyer sur VALIDER !!! (j'avance ma main et appuie à leur place)
L'anglaise : Oh, thank you ! 
Elle ramasse son ticket.
Elle : Thank you, thank you.
Moi : Ouais, c'est ça...

Je peux ENFIN prendre un ticket, et oh miracle, en trente seconde je l'ai. Non mais vraiment ils sont attardés, les gens...

Je slalome entre les escargots que j'ai très très très envie d'insulter, et je marche le plus vite possible dans les longs couloirs des métros parisiens (non mais sérieux, ils ont essayé de construire un labyrinthe ou quoi !!), je traine ma grosse valise comme je peux, j'ai chaud, j'ai mal au dos... Enfin, j'arrive sur le quai du métro 4. Bondé, bien évidemment.

Une petite voix annonce : "En raison d'un passager malade, des risques de perturbations sont présents sur la ligne 4".
QUOI ??? 

Un mec pète un câble (y en a qui arrivent pas à se contenir comme moi) : Putain mais il me fait chier se mec là !! Et boum, il frappe le mur ! Comme s'il y était pour quelque chose ...
Enfin bon, finalement cette annonce m'a fait flipper pour pas grand chose, le métro arrive. Je fais du coude à coude pour rentrer,
hors de question d'attendre le prochain. Mais qu'il fait chauuuud dans ce métro !! Quelques arrêt plus loin, je descends à Châtelet en poussant tout le monde ( Mais pourquoi il sort pas pour laisser passer les gens çui-là ???) et je marche, je marche, je cours presque jusqu'au quai du 14. J'ose même pas regarder ma montre. 

Et enfin, j'arrive à l'arrêt Gare de Lyon. Je me précipite vers la gare, je cours jusqu'au quai, et là je vois l'heure. 14h48. Mon train part à 52. Bordel, j'y suis arrivée !! 
Je cherche mon wagon, et j'ai à peine posé un pied à l'intérieur du train que j'entends
"Le TGV à destination de Lyon-Perrache va partir. Attention à la fermeture automatique des portes." Eh beh, c'était moins une !

Je suis épuisée, toute tremblante, je meurs de chaud. Et bien sûr, BIEN SUR, ma place est au niveau  supérieur du TGV. Gnn... Allez, un dernier effort, je hisse tant bien que mal ma valise en haut des escaliers. 
Aux compartiments à bagages
, il ne reste qu'une place. Tout en haut. J'en reste bras ballants.
Un jeune homme me regarde avec un petit sourire. Je dois avoir l'air d'une ahurie, toute rouge, toute ébouriffée, à regarder cette place libre d'un air désespéré.

Lui : Tu veux que je t'aide à monter ta valise ?
Moi : Oui, je veux bien... Merci.

Heureusement, y a encore des gens sympas...
Ca c'est fait, je fais m'affaler à ma place. Les gens sont emmitouflés dans leurs manteaux, il ne doit pas faire très chaud ici, mais moi je résiste à une très forte envie de me foutre à poil...  

Après deux heures passées à somnoler, me voilà enfin arrivée à Lyon ! J'y croyais plus... Je me demande encore comment j'ai fait pour réussir à choper mon train à temps...

Je descends vers le hall de la gare à la suite des autres passagers, et nous voilà tous bloqués en bas des escaliers. Trop de monde, ça se bouscule, ça bouchonne, on ne peut plus avancer. Ils ont vraiment TOUS décidé de me faire chier aujourd'hui !!
Une femme force le passage en criant :
Non mais c'est pas croyable de pas être capable de gérer ce monde ! Y en a vraiment RAZ LE BOL de la SNCF !!

Ouais, comme tu dis madame...

Et après la gare bondée, voici le métro bondé !
Je veux rentrer chez moiiiiiii !

Je sors à Saxe - Gambetta, pressée de me retrouver dehors. Ah, j'avais oublié qu'il y avait des escaliers ici... Pff...

Un monsieur : Oh la, ça doit être lourd, attendez, je vais vous aider.
Moi : Oh, merci beaucoup, vraiment, c'est très gentil.
Vraiment trop gentil, je sais pas comment j'aurais fait sans vous, je peux vous faire un câlin ?

Bref ! Me voilà enfin chez moi... Toute seule... Sans personne à qui raconter mes mésaventures...
C'était l'occasion de mettre à jour mon vieux blog !! :) 

4 août 2010

J'aime toujours autant les soirées d'été !

Le mois de Juillet est passé vraiment très vite, et j'ai un peu oublié de venir raconter mes mésaventures ici.

Pour résumer rapidement, il y a eu le retour tant attendu dans les Landes, les fêtes de Tartas, avec une soirée géniale et une autre plutôt décevante (trop chaud, trop fatiguée, trop la gueule de bois...), ensuite la plage, le sport, le repos... Un 14 juillet en famille. Les fêtes de la Madeleine...  Deux jours chez Audrey, Johan et bébé Owen =).  Des soirées copines avec Laurie. Un retour d'une semaine à Lyon, en train de nuit (bordel, je m'y ferai jamais...). Toy Story 3 et Inception au cinéma =D . La réinscription en L3. Le message de Laure m'apprenant qu'elle part à Paris à l'école Louis Lumière (et elle le mérite ! =) Mais elle va me manquer... AVEC QUI JE VAIS FAIRE MES EXPOSES MOI, HEIN ?? ^^)

En vrac, voilà...

Et samedi dernier, fêtes d'Hagetmau ! Là, je vais m'y attarder, parce que ce fut une soirée tout à fait mémorable.

Arrivée sur place vers 21h. On trouve vite un endroit relativement calme pour garer les voitures, pas loin d'un coin d'herbe pour planter la tente, mais assez isolé pour éviter qu'on se fasse emmerder toutes les minutes.
Parce que nous avions décidé de fiare un apéro ENTRE FILLES, ce qui veut dire : loooongues heures de papotages, confidences et potins en tout genre. Et quand je dis en tout genre, j'exagère pas, ça peut aller de "Non mais ce mec c'est un connard par excellence quoi, ça doit être horrible d'être amoureuse d'un mec comme ça" à "Han, qu'est ce que j'aimerais pas accoucher par césarienne, ça me ferait trop peur" en passant par "Estelle ton rhum est dégueulasse je sais pas depuis combien de temps tu l'as, mais...". (m'en fous, j'aime pas le Rhum).

La début de soirée a donc duré loooogntemps, et ce fut bougrement agréable. Nous n'étions que trois, Marion, Laurie et moi, confortablement installées entre deux voitures, étalées sur une vieille couette, avec pour compagnie cacahuètes, vodka, get, rhum, jus d'orange, jus de pomme, orangina indien, orangina rouge (plus on a de diluants, mieux c'est^^), cigarettes et verres en plastiques. Parfait, quoi.

On était tellement bien que les gens nous enviaient clairement. Dès que quelqu'un passait devant nous, il s'arrêtait, béat d'admiration devant notre installation.
"Oh, mais vous êtes trop bien calées les filles ! La couette et tout, c'est trop bien ! Vous nous payez un verre ?"
Ah ben non... Il ne faut JAMAIS interrompre un moment aussi intense de papotage entre filles... Du coup on les a fait déguerpir les uns après les autres.

Et puis à 1h, on s'est quand même décidées à partir et à rejoindre la fête. Presque à regret au départ, parce qu'on était quand même trop bien, mais finalement le reste de la soirée s'est révélé tout aussi génial.
Bien éméchées, on arrive à la fête et on danse, on chante, on boit encore (de la vodka, même si OUI JE SAIS ça me fait mal à la tête...)...
Laurie a la patate (j'aiiime quand Laurie est comme ça), elle répète "oh la... je suis saoule. Complètement." Je lui dis oui, moi aussi ! Elle se penche, ramasse une poignée de confettis tout blancs sur le goudron, et bam ! me les lance à la figure. Et c'est parti pour une bataille de confettis ! On saute partout, on se cache derrière les gens, on s'en met dans les cheveux, dans le décolleté... On rigole comme des gamines. De la pure régression :)

Ca a été dans ce genre là toute la soirée. On a retrouvé des gens qu'on connaissait, et l'un d'eux nous a offert une bouteille de punch VERT. Très intrigant ce truc... Combien de fois dans la soirée on m'a demandé :
"C'est quoi que tu bois ?
-C'est du punch.
-Mais c'est vert !
-Bah je sais, doit y avoir du kiwi dedans, j'sais pas moi...
-Allez, tu m'prends pour un con.
-Mais nan, j'te jure ! C'est du punch, ça a vraiment goût au punch ! Tiens, goûte !"


Ah, c'te bouteille, elle en a vu des vertes (c'est le cas de le dire^^) et des pas mûres au cours de cette soirée.
Alors qu'elle est encore à moitié pleine, quelqu'un la prend des mains à Laurie, la jette par terre et donne un coup de pied dedans. Bien sûr, Laurie n'a pas l'intention de l'abandonner, elle lui court après, la ramasse et revient vers nous en râlant :
"Héééé c'est pas gentil ça quand... OH putain, elle est percée !"
Le liquide vert s'échappait par un tout petit trou et Laurie, morte de rire, s'est mise à asperger tout le monde, se servant de la bouteille comme d'un pistolet à eau.
"Maiiiiiis je suis pleine de punch et de confettis, maintenant !!"

Mon T-shirt blanc trempé et tâché de vert, les bras et les mains tout collants, les cheveux et le soutien-gorge pleins de confettis... On a la classe ou on l'a pas !

La soirée a duré comme ça jusqu'à 4h du matin, et s'est terminé sur Waka Waka et René la Taupe...
Il est l'heure d'acheté à mangeeeeer ! Oui, mais Tételle s'était déjà enfilé un américain une heure avant, et là, la vue et l'odeur de la mayonnaise lui collent la gerbe... Heureusement, le simple fait de m'être éloignée de la boustifaille et d'avoir respiré un peu d'air frais m'a fait reprendre mes esprits.

Et le temps de manger, le temps de retourner à la voiture, le temps de discuter encore, le temps de monter la tente et d'y installer nos sacs de couchage... On s'est couché à 6h du mat'.
Et le lendemain, j'étais sensée aller faire la journée à Bayonne. Euh... Non. J'annule.
Et j'ai bien fait, vu la gueule de bois monumentale que je me suis payée !

En tout cas, soirée MEMORABLE, il en faut d'autres des comme ça, PLEIN d'autres.
Merci les filles :)

1 juillet 2010

J'aime les soirées d'été ...

Eh ben... On peut pas dire que je le bichonne, mon blog...! Ca fait un peu trop longtemps que je l'ai laissé à l'abandon. J'vais essayé de faire un effort, promis !

Juste histoire de relancer la machine, voilà un petit article sur la soirée que j'ai passé avec Marie hier. 

DSC_0182

Après une après-midi passée devant Assassin's Creed II (oui, je me mets aux jeux video, incroyable... Je crois que les geeks déteignent sur moi :p ) et un début de soirée à apprendre la phonétique à Estelle, nous voilà affalées sur le canapé à se demander ce qu'on pourrait bien faire de notre soirée.

Marie : J'ai envie de faire un truc bien, un truc original...
Moi : Ouais, ça m'arrive aussi d'avoir ce genre d'envie bizarre. Envie de faire un truc qu'on fait pas d'habitude, mais je trouve jamais quoi.
Marie : Un truc qui nous donnerait vraiment envie, que je serais super contente de faire.
Moi : Il fait beau... On pourrait aller pique-niquer sur les quais ? Ca te va comme truc original, ou c'est pas assez ?
Marie : Oh, si, c'est bien... Mais ça veut dire qu'il faut aller acheter du pain.
Moi : Ouais, ça veut dire qu'il faut se bouger les fesses du canapé...
Marie : Pff, j'ai une de ces flemmes... Bon, on y va, si la boulangerie en bas est encore ouverte, c'est un signe ! 
Moi : Ouais, ça nous motivera.

On se fait des suspenses de fou, j'vous le dis moi.

Bref, la boulangerie est ouverte, on prépare nos sandwiches, et on part vers les quais. 

Nous avons passé une grande partie de cette soirée allongées dans l'herbe à parler de nos vacances landaises à venir, des fêtes qui nous attendent, et de notre impatience à y être. 
Et une chose en entraînant une autre, nous avons commencé à ressasser nos souvenirs de l'été dernier et des étés précédents. Des soirées géniales, et des soirées foireuses...

Souvenir n°1 : Les fêtes à Soustons, l'an dernier. C'était bien, oui, sauf que le vendredi soir il pleuvait comme une vache qui pisse... Ah oui, et une nuit plutôt agitée, aussi. Chris et moi devions dormir dans une tente, tandis que Marie et Jeremy (pas son copain, Jeremy le Landais) dormait dans la voiture. Et mon pauvre Chris qui se sentait claustrophobe dans cette tente, il étouffait, et il est donc allé réveiller Marie en pleine nuit pour qu'ils échangent de place.

Marie : Je le vois encore, ruisselant, qui tape contre la vitre de la voiture ! J'comprenais pas ce qu'il voulait, ça faisait un peu comme dans les films d'horreur... J'suis sure que tu l'imagines très bien !
Moi : Oh que oui !  

Souvenir n°2 : Les fêtes de Dax l'an dernier. Pas un très bon souvenir pour moi, étant donné que je suis tombée malade (une bronchite, en Août, oui oui oui...) dès le deuxième jour. J'ai juste eu le temps de faire le premier soir, et encore, je me sentais déjà pas terrible... Résultat, j'ai passé les trois prochaines soirées au lit pendant que Marie, Chris, Jeremy, et tous mes copains landais faisaient la fête sans moi. :(

Souvenir n°3 : Les fêtes de Dax il y a deux ans. Ah ça ! C'est du bon souvenir ! Cinq jours de totale éclate ! ^^ Malgré un jeudi soir très pluvieux... Cette pluie a été assez pénible, mais pas assez pour gâcher totalement la soirée puisque, il faut bien se le rappeler, c'est ce soir là que Pauline à enregistrer LE fou rire de Marie, enregistrement maintes en maintes fois écouté par la suite... 
Sinon dans ces fêtes-là, il y a eu les manèges qui ont failli nous faire vomir, les flics qui nous virent des tentes à 8h30 du matin, une après-midi à Calicéo pour se remettre de tout ça,  des jeux à boire bizarres genre "T'en as vendu??"... Bref, quatre ou cinq soirées complètement folles et complètement géniales. J'suis pas sure qu'on puisse faire mieux...

Souvenir n°4 : Les fêtes de la Madeleine, pas l'an dernier parce que c'était pas terrible, pas y a deux ans parce qu'on s'en rappelle pas tellement, mais il y a trois ans, lorsque Marie et moi avons passé une soirée entre soeurs pour la première fois. J'ai raconté cette soirée dans l'article du 31 juillet 2007, rappelez-vous, cette fameuse soirée où on a fait apéro sur le toit de notre ancien lycée, avec des gars inconnus qui nous appris le fameux jeu du Roi / jeu du rond / jeu du barbu, appelez-ça comme vous voudrez. Une bien bonne soirée, on aimerait bien retenter ce genre de soirée à deux, d'ailleurs !

Souvenir n°5 : Les fêtes de Carcares, il y a deux ans, quand on a fait un apéro géant dans notre jardin, avec plein plein de gens... On se rappelle vite fait du début de soirée, mais une fois arrivée à la fête... Pas tellement ! C'est flou.

Souvenir n°6 : Les fêtes de Dax, oui, encore, mais pas il y un ou deux ans, mais il y a trèèèès longtemps, quand j'étais encore trop jeune pour avoir le droit d'y aller, que Marie et Pauline y sont allées ensemble et qu'elles ont faire un concours stupide, à savoir "celle qui galoche le plus de mecs dans la soirée" -_-' Si mes souvenirs sont exacts, elles ont fini ex aequo avec 8 galoches chacune.  Ah là là, la jeunesse... ^^

Et encore beaucoup, beaucoup de souvenirs, beaucoup de soirées... Et avec tout ça, on est de plus en plus impatientes d'être à Tartas le week end prochain pour rattraper les fêtes qu'on a manqué jusque là ! 

Bref, avec tout ça la nuit est tombée. On est à court de clopes, et une irrésistible envie de boire une p'tite bière nous saute dessus. Allez, on se motive, on se lève pour aller acheter des cigarettes et des Despé à l'épicerie du coin. 
Lorsqu'on revient sur les quais, on s'arrête sur les grandes marches près du pont de la Guillotière, et alors que je m'émerveille (comme à chaque fois) devant les lumières de l'hôtel Dieu et de Fourvière en face de nous (faut avouer que c'est quand même magnifique), j'entends, Pouf ! une bouteille de champagne s'ouvre, Ouaiiiiiiis ! les gens qui l'ont ouverte sont contents, et Bam ! Tételle se reçoit le bouchon du champagne au-dessus du sein gauche. 

Moi : Aïïïe ! Putain ! Sur TOUS les gens qu'il y a sur les quais, faut que ça tombe sur moi ! 
Marie : C'est clair, t'as vraiment pas de chance.
Moi : T'imagines si je l'avais reçu dans l'oeil ?? Ils sont complètement fous, c'est super dangereux ! Et ça fait mal !
Marie : En plus c'est pas la première fois qu'il t'arrive ce genre de choses ici...

Ah oui tiens,j'avais oublié ce fameux soir où une bouteille de vodka est venue s'exploser à quelques centimètres de ma main... les gens font vraiment attention à rien.

Bref, une fois cet incident passé, on entame nos bières et on joue à "devine ce que je vois" en attendant que Chris arrive. Il venait de m'appeler, semblait d'une humeur massacrante en sortant du boulot, et allait nous rejoindre. Ok, ça promet... Quand il est d'une humeur de chien comme ça, je m'attends au pire. ^^

Cinq minutes plus tard, il me rappelle.
Chris : Vous êtes où ? je vous vois pas.
Moi : On est sur les marches, près du pont.
Chris : Euh ok ouais, mais tu sais Estelle, ça m'avance pas du tout !
Moi, dans ma tête : Ooooooh là là, j'sens qu'il va s'énerver pour rien...
Moi, à voix haute : Mais si, à droite du pont, sur les premières marches, on est que toutes les deux, j'ai une robe noire et...
Chris : Non mais je vous vois PAS !
Marie : C'est bon je le vois ! Regarde, je fais coucou !
Moi : Regarde, Marie te fais coucou.
Chris : Ah oui, ça y est.

Il pose son vélo à quelques mètres de nous, me fait un mini bisou et s'assoit en soupirant bruyamment. 
Moi : Ca va...?
Chris : Putain, ils m'ont cassé les couilles au boulot !
Ouh là, je sens la vulgarité venir...
Chris : Vraiment, c'est des fils de pute, mais j'ai jamais vu des FILS DE PUTE comme ça ! 
Moi : Pourquoi, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Chris : Mais ils font chier, à part moi et Sebastien, tout le monde suce des bites là bas, j'te jure, TOUT LE MONDE se suce la queue, c'est incroyable ! Que des enfoirés qui prennent de la vaseline tous les jours avant de venir au boulot pour bien se lubrifier les contours de l'anus ! Des enculés !

C'est dingue,  quand il rentre du boulot dans un tel état de nerfs, on dirait que son restaurant s'est soudainement transformé en un lieu de tournage d'un film porno gay... 

Enfin bon, on l'a laissé se défouler un petit moment, je me suis retenue de lui demander d'être moins cru et vulgaire (ça l'aurait encore pus énervé^^), et puis finalement ça lui a fait du bien. Il a vidé son sac, bu une bière et fumant clope sur clope, et voilà, tout va mieux... pour le moment. 
Enfin bon, dans un mois il en aura fini avec ce restaurant, il sera libre, après "deux ans de calvaire", comme il dit. J'ai hâte de retrouver mon chéri détendu et un peu moins obsédé par son boulot ^^
 

Allez, pour finir, dernière blague de la soirée, sur le chemin du retour :

Chris : Hé, faut que j'aille chez le coiffeur moi cette semaine.
Moi : Ah oui moi aussi... 
Chris : Tu veux qu'on y aille ensemble ?
Moi : Bah on va pas chez le même. J'vais chez les gays moi...
Chris : Ah oui... Moi j'vais chez les Juifs... 
Marie : Ah ben oui, chacun son truc !  Chez les gays ou chez les Juifs... Haha, j'trouve ça super marrant !

Et voilà comment on s'est tapé un petit fou rire pour pas grand chose... ^^

A bientôt les zamis ! :D

26 février 2010

Petit article vite fait

Ah, tiens, mon blog ! Je l'aurais presque oublié, celui-là ... Vous l'aurez remarqué, sans doute ^^

J'ai sûrement un tas de choses à raconter, tellement d'ailleurs que je ne sais pas vraiment par où commencer ! Depuis la dernière fois que j'ai écrit, il y a eu les vacances de Noël avec la famille, qui m'ont permis de faire deux super rencontres  ;

- D'abord bébé Kasyan, mon adorable petit cousin qui a maintenant trois mois... J'ai eu le plaisir de l'endormir en le berçant dans mes bras, ignorant les appels de douleur désespérés que me lançaient ces derniers... Il faut dire que Kasyan est vraiment un BEAU bébé, mais il faut dire aussi que je suis sous-développée des biceps, alors forcément... En tout cas j'ai vraiment hâte de le revoir, et ses parents aussi d'ailleurs ! (Si vous passez par là, je vous fais tout plein de bisous !)

-Et ensuite bébé Owen, le fils d'Audrey qui a lui deux mois... J'ai eu l'occasion de le revoir il y a un peu plus d'une semaine et de faire plein de photos de lui et de son sourire à tomber. En gros j'ai passé le plus clair de l'après-midi à essayer de le faire rire en parlant comme une attardée et en faisant des grimaces...

Vous l'aurez compris, avec tous ces bébés dans les parages je deviens vite complètement gaga.
Je vous laisse apprécier deux photos des plus-beaux-bébés-du-monde :


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Sinon, quoi d'autre...

Je suis dans un état de stress intense. La plupart d'entre vous le sait déjà, je passe le concours d'entrée de l'Ecole Nationale de Photographie d'Arles le 22 Mars... Beaucoup de choses à préparer avant ça, et je ne cache pas que je suis légèrement en panique.

Heureusement, je ne suis pas la seule à préparer un concours, Laure prépare celui de l'école Louis-Lumière à Paris, le 26 Mars... Du coup, étant donné qu'on est autant névrosée l'une que l'autre, on se soutient. Et on a même fait un pacte : vu que notre irascibilité va dangereusement s'accroître à l'approche du concours, et que l'on risque de se défouler sur les gens qui sont le plus proche de nous, nous avons décidé qu'on avait le droit de passer nos nerfs l'une sur l'autre, c'est pas grave, on se comprend. En bref, on a le droit de s'insulter mutuellement, on s'en voudra pas.
J'espère ne pas en arriver jusque là mais Laure, si un jour je te traite de grosse connasse, c'est juste à cause du stress , hein =D

A part ça, il faut que je passe mon permis... Il faut que je trouve un boulot pour cet été... Il faut que j'aille chez l'ostéopathe... Il faut que je bosse mes cours pour la fac... Il faut que je lise des bouquins de théorie photographique de mes couilles... Il faut que je fasse le ménage, que je répare la FreeBox qui déconne... Il faut que je m'occupe de mon homme qui ne comprend pas que le sexe ne suffit PAS à détendre une fille névrosée... Ah oui, et il faut qu'on aille rendre visite à un ami qui est en prison depuis quatre mois  -_-'  ...

Y a des fois, comme ça ...  Tout va bien =D

19 décembre 2009

La neige à Lyon ...

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J'adore la période de Noël
(qui n'aime pas, me direz-vous...), quand on doit s'emmitoufler pour ne pas avoir froid, où on peut manger gras sans trop culpabiliser, où on peut rester sous la couette toute la journée, où y a des illuminations dans tous les coins ... Et  quand il neige, c'est encore mieux. Il faut avouer que ces dernières années, la neige était devenue rare, et ça m'avait bien manqué...

Mais là il neige depuis plus de deux jours, pour de vrai, c'est tout blanc, et ça fait plaisir :)
Enfin... J'avoue que c'est la première fois que je suis confrontée à la neige en ville, et c'est quand même bien moins agréable qu'à la campagne ...
Les trottoirs sont sales et glissants, les transports en commun débloquent... Et il faut dire qu'après m'être tapée Croix-paquet / Jean Macé à pieds hier soir (si vous êtes pas de Lyon, regardez sur un plan pour évaluer la distance que ça représente ^^), je m'enthousiasme un peu moins devant les jolis flocons...

Marie et moi avons failli nous casser la gueule une bonne dizaine de fois chacune. Descendre les escaliers de Croix-Rousse fut certainement l'une des épreuves les plus difficiles. Sans gants, je ne pouvais même pas me tenir à la rampe qui était recouverte de neige, et on a dû descendre toooooout doucement ces longs escaliers, en riant comme des gamines...
Puis après deux ou trois dérapages contrôlés sur les trottoirs, on décide de longer les murs, là où le sol n'est (presque) pas mouillé.
Moi : C'est bon Marie, ça glisse pas ici, on peut y aller !
J'avance d'un pas décidé, et manque de ma casser la figure dans la seconde qui suit...
Marie : Ah voilà ! T'as baissé ta garde, faut jamais baisser sa garde !!
Moi : Ouais, je le sentais trop venir en plus !

Et le pire dans ces moment-là, c'est qu'on se sent seul ... on regarde les gens autour, et personne n'a l'air d'avoir autant de mal à rester debout que nous.
Moi : Marie... T'as pas l'impression que les autres ils glissent pas ??
Marie : Mais si ! Je comprends pas ! Oh putain regarde, ceux-là ils courent !
Moi : Mais ils vont tomber !

Et non, ils ne sont même pas tombés. Ces quatre jeunes, qui courent et qui rient en toute insouciance pendant que nous on galère , on marche au ralenti, on se tient l'une à l'autre  où aux poteaux qu'on trouve sur notre chemin... Et eux ils courent...

Marie : Mais COMMENT ils font ?
Moi : Ca doit être un truc que seuls les "blonds" peuvent faire...
Marie : Ouais c'est clair ! "Allez hop hop hop moi je fais mon petit footing sur le verglas, y a aucun souci"
Moi : "J'vois pas où est le problème, franchement quoi, ça n'a rien de compliqué..."
Marie : "Il suffit juste de trouver le bon équilibre pour pas tomber..."
Moi : Ouaiiiis, faudrait le proposer à Gad !!

Et nous revoilà à rire comme des gamines, à moitié parce que c'était vraiment drôle (si si), à moitié parce que c'était les nerfs quoi... On avait les pieds congelés, tellement congelés qu'on pouvait même plus bouger ou sentir nos orteils ...  Quoi qu'on fasse, NOUS on glissait tous les dix mètres... Un vrai miracle qu'on soit arrivées entières !

Du coup, j'ai plus tellement envie de mettre le nez dehors, maintenant ... ^^  Cet après-midi je vais surement au parc avec mon chéri, et je pris pour que le bus n'ait pas été supprimé, parce qu'il est HORS de question que je remarche aussi longtemps dans le froid, sous la neige et sur les trottoirs qui glissent...

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